Articles de presse et médias
Maîtres Samy DJEMAOUN et Roman SANGUE reçoivent, le Prix Henri Leclerc 2023 pour leur engagement, aux côtés d'Utopia 56, pour l'hébergement d'urgence des enfants dans la rue
- 11 octobre 2023
Fleur d'avocat
Samy Djemaoun : "J’ai un peu l'impression d'être Cervantès"
- 11 juillet 2024
Disclose – À Lyon, l’État refuse d’héberger des femmes exilées enceintes ou avec des bébés, en toute illégalité – 17 décembre 2024
"En trois ans, Samy Djemaoun a obtenu pas moins de 65 condamnations de l’Ofii, contraignant l’établissement à mettre rapidement à l’abri ses client·es. Sous peine, parfois, de payer des astreintes journalières de 50 euros."
StreetPress – Un jeune Français injustement accusé de falsification placé en zone d’attente – 29 novembre 2024
Depuis samedi dernier, Ismaël, 18 ans, est retenu dans une zone d’attente de Roissy. La police aux frontières prétexte, sans preuve, une carte d'identité française contrefaite. Le jeune homme doit être renvoyé à Mayotte à la fin du délai d’attente.
StreetPress – Dali, 11 ans, Française libérée après quatre nuits en zone d'attente – 25 octobre 2024
Malgré son passeport français, une fillette de 11 ans a été retenue pendant quatre jours à l’aéroport d’Orly dans des conditions dégradantes, avec des repas sommaires. La justice a mis fin à son calvaire le 23 octobre 2024.
The New York Times – On Eve of Olympics, a Curious Mix of Security and Silence – 25 juillet 2024
“These administrative orders destroy lives; they amount to social deaths for people who are not even identified as a threat by the police,” said one lawyer, Samy Djemaoun. “It’s not a case-by-case approach. It’s an across-the-board one.”
Le Monde – L’avocat d’un Ouzbek en instance d’expulsion dénonce la « suspicion » qui pèse sur « les personnes venant d’Asie centrale » – 18 juillet 2024
L’expulsion d’un homme de 37 ans est prévue vendredi 19 juillet, parce qu’il constituerait une « menace grave à l’ordre public ». Son conseil déplore l’absence d’explications pour justifier cette décision.
Mediapart – La justice enjoint à la France d’accélérer la procédure de réunification familiale d’un réfugié gazaoui – 18 mai 2024
Ce samedi 18 mai, plusieurs avocats défendaient le cas de Mitkal* au tribunal administratif de Paris, pour faire reconnaître le caractère d’urgence de sa demande visant à faire évacuer sa femme et ses quatre enfants bloqués à Gaza, malgré les massacres en cours.
ASH – Sans-abri : « On est quand même des humains », par Samy Djemaoun, 25 avril 2024
Depuis plusieurs mois, les « sas régionaux d’accueil » mettent à l’abri temporairement, dans une dizaine de départements, les personnes à la rue d’Ile-de-France. L’objectif ? Désengorger Paris durant les Jeux olympiques et lutter contre la tension à laquelle font face les structures d’hébergement de la capitale. Avocat au barreau de Paris, Samy Djemaoun observe de nombreuses conséquences abusives de ces transferts.
La Dépêche – 19 mars 2024
C’est un soulagement " : une famille à la rue fait condamner la préfecture de Toulouse
Un couple d’origine tchétchène et ses huit enfants, dont un bébé de sept mois, qui vivaient depuis novembre dans leur camionnette à Toulouse, ont obtenu un hébergement d’urgence après une décision du tribunal administratif qui a sommé le préfet de la Haute-Garonne de trouver une solution.
Revue des droits de l'homme - N°24 - 2023
Hébergement d’urgence : le référé liberté au soutien des enfants dans la rue
Maître Samy Djemaoun a, depuis le 2 décembre 2022, saisi massivement le juge des référés du tribunal administratif de Paris pour les intérêts de familles avec de très jeunes enfants. Maitre Roman Sangue l’a rejoint dans ce combat pour l’hébergement d’urgence des enfants dans la rue. Ce contentieux a commencé lorsque Maître Samy Djemaoun a représenté les associations Médecins du Monde et Utopia 56 dans le contentieux tendant à l’ouverture des places laissées vacantes du centre d’accueil des Ukrainiens du GL Center (Porte de la Villette) pour y accueillir des personnes non ukrainiennes (sur)vivant dans la rue en raison de la saturation du 115.
Bulletin du barreau de Paris, 2023
Portrait de Samy DJEMAOUN - Avocat au barreau de Paris
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers la bâtonnière Julie Couturier et le vice-bâtonnier Vincent Nioré pour avoir proposé de publier mon portrait dans le bulletin du Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris). Je souhaite également remercier Louis Doucet pour son excellent travail rédactionnel.
BFM, 9 décembre 2022
Famille à la rue dans le 19ème: les places des centres d'hébergement doivent-elles être augmentées ?
Cette famille (5 enfants - dont 1 est en situation d'handicap) avait reçu un SMS du 115 après l'injonction du juge des référés, pour un hébergement du 7 décembre 2022 jusqu'au 1er janvier 2023. Contente de pouvoir dormir au chaud, la famille se présente à l'hôtel indiqué il y a 2 jours qui leur dit qu'il n'y a qu'une chambre de 2 places et pour qu'une nuit. La famille a dormi dans une cage d'escalier. Elle était dans la rue depuis le 19 août 2022. Après un mail à la préfecture, celle-ci me dit qu'il y a 2 hôtels (1 pour les 2 majeurs et 1 autre pour les 3 mineurs et leur maman - distant de 45mins). Sauf que le 115 avait envoyé le SMS que pour l'hôtel de 2 places... La famille dort au chaud depuis hier soir pour la première fois depuis le 19 août 2022.
Passage de Maître Samy Djemaoun au JT de France 3 Île-de-France le 1 août 2022
Dans le cadre du référé liberté introduit pour les intérêts de Médecins du Monde et Utopia 56 tendant à ce qu'il soit enjoint au préfet de Paris, préfet de la région Île-de-France et au préfet chargé du comité de suivi de la politique d’accueil des déplacés d’Ukraine (ministre de l’Intérieur), d’ouvrir, à Paris, l’ensemble des dispositifs d’urgence, largement sous-occupés – et plus particulièrement celui de la Porte de Versailles (entre 400 et 450 places vacantes tous les soirs sur 550) – dédiés aux personnes fuyant le conflit en Ukraine, à l’ensemble des personnes en situation de très grande précarité vivant en campement (demandeurs d'asile, réfugiés statutaires, citoyens de l'Union européenne, personnes en situation régulière et irrégulière dont des enfants en bas-âge et des personnes malades) quelle que soit leur nationalités ou pays d'origine, afin de les orienter ensuite vers des hébergements pérennes (de droit commun ou du dispositif national d'accueil).
Interview de Maître Samy Djemaoun par le Barreau de Paris
Me Samy Djemaoun a rejoint le Barreau de Paris Solidarité en juin 202. Il a commencé par participer aux permanences du Bus de la Solidarité avant de rejoindre également le programme « Accès au droit et santé mentale » en partenariat avec Droits d’Urgence...
Blast – Notes blanches : la nouvelle arme du ministère de l’Intérieur pour contourner la justice – 3 décembre 2024
Protégés derrière leur anonymat, les agents des services de renseignements produisent des « notes blanches ». Ces documents à usage sous-terrain colportent souvent des allégations douteuses ou infondées qu’elles amplifient. Pourtant, le ministère de l’Intérieur n’a aucun scrupule à les utiliser de plus en plus pour justifier, au nom de la lutte contre le terrorisme, des atteintes aux libertés individuelles. Révélations et état des lieux.
Libération – La vie sous OQTF : «Tous les jours, je sors en me disant que je peux terminer en centre de rétention» – 10 novembre 2024
Faire sa vie en France ? Evident pour ses nationaux, beaucoup moins pour ceux venus s’installer depuis l’étranger. Itinéraires croisés de vies quotidiennes rythmées par la peur d’être rattrapé par une politique migratoire forcenée.
France 24 – Les ambitions de Bruno Retailleau à l'épreuve des centres de rétention administrative – 16 octobre 2024
Tout juste nommé ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau multiplie les annonces sur la lutte contre l’immigration clandestine en France. Il a promis d’augmenter le nombre de places dans les centres de rétention administrative (CRA), et de rallonger la durée maximale de rétention pour faciliter les expulsions. Mais la réalité est plus complexe.
Le Monde – La justice française face au dilemme de l’expulsion des Palestiniens – 30 août 2024
Malgré des décisions préfectorales d’éloignement, les juges se voient dans l’impossibilité de valider ces demandes en raison de la situation sur place. La rétention de certains étrangers est prolongée, alors que ce système ne doit s’appliquer qu’à ceux dont l’expulsion est imminente.
Mediapart – Vu comme une « menace », un Ouzbek expulsé par la France malgré des risques de torture – 25 juillet 2024
L’homme espérait obtenir l’asile en France. Il a été placé dans un avion le 25 juillet pour être renvoyé dans son pays d’origine, où il affirme être recherché. Le ministère de l’intérieur et la préfecture de police de Paris estiment qu’il représentait une « menace grave pour l’ordre public ».
Mediapart – À l’approche des JO, les assignations à résidence pleuvent et détruisent des vies – 17 juillet 2024
À l’approche des JO, le ministère de l’intérieur multiplie les mesures administratives de contrôle et de surveillance à un rythme rarement vu. Elles visent parfois des personnes qui n’ont jamais eu affaire à la justice.
“Enquête exclusive”, sur M6 : “À l’approche des JO, il faut éviter de donner à voir des enfants dans la rue” – 24 mars 2024
Près de 3 000 mineurs dorment dehors en France, comme le rappelle un reportage édifiant diffusé ce dimanche 24 mars, sur M6. Éclairage par Maître Samy Djemaoun, avocat, qui se bat pour que l’État remplisse sa mission d’hébergement d’urgence.
franceinfo – Paris 2024 : que deviennent les migrants envoyés dans des sas d'accueil en région à l'approche de la compétition ? – 13 février 2024
Franceinfo a rencontré plusieurs personnes à qui a été proposé un hébergement dans l'un des dix centres créés au printemps 2023. Elles sont de nouveau à la rue aujourd'hui.
BFM Île-de-France : une mère et son bébé de 12 jours à la rue faute d'hébergement d'urgence, un recours en justice déposé –
4 décembre 2023
Le Samusocial de Paris a dû refuser un hébergement d'urgence à une mère et son nourrisson de 12 jours en raison du manque cruel de place. L'avocat de la famille porte l'affaire devant la justice.
MEDIAPART- Bondy Blog - 22 juin 2023
Enfants à la rue : l’État multiplie les recours pour priver des familles d’hébergement
Pour contraindre la préfecture d’Île-de-France à fournir un hébergement à des familles sans domicile, un avocat spécialisé saisit la justice à tour de bras, avec nombre de succès ces derniers mois. Les autorités contestent alors devant le Conseil d’État. Reportage aux côtés d’une mère d’enfants de 5 et 15 ans.
Bondy Blog, 21 juin 2023
L’État multiplie les recours pour remettre des familles à la rue
Depuis le début de l’année, Me Samy Djemaoun a saisi le Tribunal administratif plus d’une centaine de fois pour contraindre la Préfecture d’Île-de-France à assurer un hébergement à des familles sans domicile. En réaction, l’État dépose des recours devant le Conseil d’État pour casser ces ordonnances. Nous avons assisté à une de ces audiences.
France Culture, 4 janvier 2023
Quand l'Etat remet des personnes à la rue, une situation dénoncée par plusieurs associations
Plusieurs associations avaient réussi à obtenir de la justice un hébergement d'urgence pour plusieurs familles avec enfant qui dormait dehors à Paris ces deniers jours, mais l'Etat juge que ces personnes ne sont pas prioritaires.
Médiapart, 23 décembre 2022
À Paris, les associations bataillent pour ouvrir le centre d’accueil « Ukraine » à tous les exilés
Pour Me Samy Djemaoun, le revirement opéré par le ministère du logement n’est pas un simple hasard de calendrier. « Il conviendrait de préciser que ces 200 places au GL Center ont été ouvertes le lendemain de l’audience au Conseil d’État où mes clients Médecins du Monde et Utopia 56 demandaient justement l’ouverture des places vacantes. Vous avez voulu jouer le non-lieu », a-t-il réagi sur Twitter.
« On demandait à ce que le surplus de places soit utilisé pour d’autres une fois que les Ukrainiens sont tous hébergés, ce qui aurait permis de désengorger le dispositif du 115 », poursuit-il auprès de Mediapart.
L’avocat, qui a également défendu ces deux associations au tribunal administratif pour la même requête début décembre – que le juge a aussi rejetée – regrette la position adoptée par la préfecture de région en audience. « Elle-même reconnaît la vacance des places, mais défend deux systèmes imperméables, bien que des enfants et familles restent à la rue dans le même temps », s’étonne celui qui dit obtenir des injonctions du tribunal administratif « à la chaîne », lorsqu’il s’agit de situations individuelles, pour l’hébergement de familles vulnérables laissées à la rue en région parisienne.
l'Humanité, 22 décembre 2022
Me Samy Djemaoun, qui représentait cinq des sept familles objets de l’appel examiné mardi 20 décembre devant le Conseil d’État, résume : « L’État aimerait que soit reconnue la hiérarchie qu’il impose, de fait, dans les critères d’urgence : d’abord, les moyens dont il dispose pour les hébergements, et ensuite la situation et les vulnérabilités des familles… quitte à nier celles-ci. Or, cette hiérarchie n’existe pas en droit et, en outre, l’État se refuse à définir ce qu’est une situation de vulnérabilité. »
Paris Match, 14 décembre 2022
Du côté de l'Hôtel de ville, Me Samy Djemaoun vient s'enquérir de la situation. Ses soirées sont rythmées à coup de saisine du juge des référés du tribunal administratif de Paris. Cet avocat qui exerce aussi par conviction a été interpellé par la situation de la famille d'Amada, il compte constituer une requête afin de plaider une atteinte grave et illégale au droit à un hébergement d'urgence, à l'intérêt supérieur de l'enfant et au principe de dignité de la personne humaine. Il y a deux jours, Amada et sa famille ont pu dormir au chaud, une nuit, dans une salle prêtée par la paroisse catholique Notre Dame de la Confiance située dans l'ouest de Paris, faisant partie du réseau d'entraide d'Utopia56. En quatre mois, ils avaient oublié la sensation du toucher d'un matelas. Mais dès le lendemain matin, retour à la case départ. « La préfecture m'oppose, à chaque fois, que l'organisation du système de priorité implique d'héberger desfamilles vivant à la rue depuis plus longtemps et ou, placées dans une situation de détresse encore plus grande. Y compris lorsque l'urgence concerne des femmes enceintes ou des enfants en bas âge. J'ai obtenu dix injonctions à l'égard de la préfecture de région et de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) de Paris », lance Me Djemaoun.
Les Ukrainiens et les autres
Récemment, il représentait Utopia 56 et Médecins du Monde dans l'affaire du centre GLCenter, porte de la Villette, destiné à accueillir les déplacés ukrainiens « Il est demandé que les 130 places vacantes en moyenne tous les soirs que reconnaît c'est-à-dire, une fois que tous les déplacés ukrainiens sont hébergés, permettent de mettre à l'abri des enfants vivant dans la rue, en raison de la saturation du 115 » explique-t-il. Le juge des référés a donné raison à la préfecture au nom de la directive européenne de protection temporaire des Ukrainiens. Même si elles sont libres, les places sont donc réservées nuit et jour pour les Ukrainiens seulement. Le juge a condamné les associations à payer 800 euros de frais de justice ». Me Djemaoun a fait appel devant le Conseil kafkaïen ! » lance-t-il. L'audience est prévue mi-décembre."
Interview de Maître Samy Djemaoun sur BFM Paris le 29 juillet 2022
Dans le cadre du référé liberté introduit pour les intérêts de Médecins du Monde et Utopia 56 tendant à ce qu'il soit enjoint au préfet de Paris, préfet de la région Île-de-France et au préfet chargé du comité de suivi de la politique d’accueil des déplacés d’Ukraine (ministre de l’Intérieur), d’ouvrir, à Paris, l’ensemble des dispositifs d’urgence, largement sous-occupés – et plus particulièrement celui de la Porte de Versailles (entre 400 et 450 places vacantes tous les soirs sur 550) – dédiés aux personnes fuyant le conflit en Ukraine, à l’ensemble des personnes en situation de très grande précarité vivant en campement (demandeurs d'asile, réfugiés statutaires, citoyens de l'Union européenne, personnes en situation régulière et irrégulière dont des enfants en bas-âge et des personnes malades) quelle que soit leur nationalités ou pays d'origine, afin de les orienter ensuite vers des hébergements pérennes (de droit commun ou du dispositif national d'accueil).
Revue des droits et libertés fondamentaux
Avocat au barreau de Paris, Maître Samy Djemaoun a participé à la rédaction du recours au fond, du référé suspension et de la question prioritaire de constitutionnalité devant le Conseil d’État, pour le compte d’un cabinet d’avocats aux Conseils.
« LÉGALISATION DES ACTES PUBLICS ÉTRANGERS : ITINÉRAIRE D’UNE PROCÉDURE CENSURÉE » Article par Samy Djemaoun